Jeux Olympiques Paris 2024 et la fintech Atos – cybersécurité
Aperçu des jeux olympiques de paris 2024.
Paris 2024 – Atos cybersécurité : dans la lignée des éditions précédentes, la cybermenace qui pèse sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est un sabotage étatique. En raison du risque d’attaque ou d’autres problèmes de sécurité interne, la cybersécurité ne doit pas être considérée isolément mais comme une partie intégrante d’un plan de sécurité actif.
Pour Vincent Riou, séparer sécurité physique et sécurité cyber et prendre en compte le caractère de plus en plus hybride des menaces cyber était impensable.
“Certains attaquants pourraient essayer de pirater certains systèmes pour pouvoir entrer dans le paddock sans accès, ou faire sortir et rassembler les spectateurs à l’extérieur du paddock protégé, ce qui faciliterait une attaque terroriste. Ensuite, la cyberattaque devient un facilitateur d’attaques à fort impact La cybersécurité fait partie intégrante du système global de sécurité olympique, et non une partie distincte. ».
Ces chiffres ont de quoi donner des sueurs froides à l’acteur en charge du volet cybersécurité des JO de Paris 2024. Daniel Le Coguic, vice-président senior des affaires publiques, a révélé l’ampleur des attaques contre les systèmes lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo 2020, le département Atos et le département de la défense, responsable de la “sécurité des grands événements et des Jeux olympiques et paralympiques de 2024” plan de structure. 815 incidents de sécurité ont été détectés chaque seconde, soit 4,4 milliards pendant les Jeux Olympiques… contre “seulement” 510 millions d’incidents de sécurité enregistrés aux Jeux Olympiques de Rio 2016.
De manière générale, le nombre et le type de cyberattaques auxquelles la France sera confrontée lors des Jeux olympiques de 2024 sont des facteurs de sécurité que les fournisseurs de technologie officiels ont déjà abordés. Lors des JO de Tokyo 2020, l’équipe de sécurité du Comité d’organisation français s’est rendue au Japon pour comprendre les problèmes de sécurité rencontrés par l’hôte lors de l’événement.
L’importance de la cybersécurité dans les grands événements sportifs.
La protection des stades est donc une partie essentielle dans cette question de la cybersécurité des événements sportifs. Retrouvez ici un témoignage client Stormshield. Haut lieu de rencontres sportives et événementielles, notre client fait face à de forts enjeux de cybersécurité. Nous sommes donc intervenus pour aider la structure à renforcer sa sécurité informatique et donc, indirectement, la sécurité des millions de personnes qui le fréquentent chaque année.
Les événements sportifs mondiaux comme les Jeux olympiques sont donc un vrai moment de tension cyber. L’occasion également d’enrichir la connaissance en matière d’indicateurs de compromission (IOC). Pour Stormshield, ces informations servent à notre équipe de Cyber Threat Intelligence pour alimenter la protection de nos produits et notre portail de Sécurité Produit. Bases d’IP réputation, protections existantes sur nos produits, CVE détectées ou encore carte de la menace cyber ; autant d’informations de sécurité ouvertes à tous.
Pour se préparer au mieux pour les Jeux olympiques et paralympiques, le COJO a échafaudé une stratégie de cybersécurité basée sur quatre piliers : formation, entraînement, anticipation et coordination. Ce plan d’action, qui sera étoffé à mesure que la cérémonie d’ouverture approchera, vise à voir cet événement planétaire comme un immense réseau informatique. Au sein de ce réseau figure une quarantaine de sites de compétition qui sont autant d’ordinateurs
“qu’il va falloir protéger de hackers de tout poil pour que ce spectacle soit inoubliable”, indique Franz Regul.
Atos, le partenaire informatique officiel des jeux olympiques.
Atos est partenaire informatique mondial du Comité International Olympique pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. En tant que principal intégrateur technologique, le groupe accompagne la transformation numérique des Jeux et assure la sécurisation de l’infrastructure informatique.
À 458 jours de l’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Atos, le partenaire technologique officiel de la compétition (à la fois fournisseur informatique, prestataire de services de cybersécurité et fournisseur de cloud), teste actuellement ses systèmes. Ils doivent être parfaitement opérationnels pour le 26 juillet 2024, et prêts à faire face à tous les scénarios sportifs, problèmes techniques et attaques informatiques inattendus.
La fintech Atos est l’un des principaux fournisseurs de technologie de l’information pour le Mouvement olympique depuis 1989, date à laquelle l’entreprise a commencé à fournir des services au comité d’organisation des Jeux Olympiques de Barcelone 1992. Atos est devenu partenaire mondial pour la technologie de l’information des Jeux Olympiques en 2001. Mais Atos est également le partenaire technologique et de services numériques officiel du Comité Olympique Européen pour les éditions 2023 et 2027 des Jeux européens, et le partenaire technologique officiel de l’UEFA National Team Football jusqu’en 2030.
Rôle d’Atos dans la fourniture de la cybersécurité pour les jeux olympiques de paris 2024.
Dans le but de sécuriser numériquement les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Atos prendra en charge la fourniture de produits et services de cybersécurité, la planification et préparation en matière de cybersécurité, ainsi que les opérations de cybersécurité.
En parallèle, Atos est également le Supporter Officiel en services et opérations de cybersécurité pour le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Atos prend ainsi en charge la fourniture de produits et services de cybersécurité, la planification et préparation en matière de cybersécurité, ainsi que les opérations de cybersécurité.
Non content d’apporter son expertise en matière de cybersécurité, Atos s’occupera également de l’hébergement des données sensibles des Jeux de Paris 2024. Dans un premier temps, c’est le géant chinois Alibaba, par ailleurs sponsor officiel du CIO, qui était pressenti, mais les craintes autour d’un transfert vers la Chine d’informations critiques, concernant notamment les médias et les autorités publiques, avaient été soulevées dans un rapport de la Cour des comptes et avaient jeté le froid sur le choix d’un tel partenaire. Souhaitant sans doute s’épargner un scandale digne du Health Data Hub avec Microsoft, le COJO s’est donc tourné vers Atos, qui jouera le rôle de tiers de confiance pour apaiser les tensions autour d’un sujet sensible, qui plus est à l’heure où la France et l’Europe sont en quête de souveraineté numérique face à l’influence excessive des Gafam.
Les défis et les opportunités pour atos pour assurer la cybersécurité de l’événement.
La question de la cybersécurité lors des Jeux olympiques et paralympiques se pose depuis une dizaine d’années. En effet en 2004, lors des Jeux d’Athènes, le principal risque de perturbation des technologies était lié à la zone sismique. En 2008, aux Jeux de Pékin, quelques sites factices avaient été créés pour l’achat de faux billets. Mais la cybersécurité n’arrive au cœur des priorités des organisateurs que depuis l’attaque de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Londres en 2012. En 10 ans, le nombre de cyberattaques a ainsi été multiplié par 20, en passant de 212 millions lors des Jeux de Londres 2012 à 4,4 milliards à Tokyo en 2021.
Dans un contexte de forte activité depuis maintenant plusieurs années, les besoins en cybersécurité vont croissants. Il est nécessaire pour les entreprises de mettre en place des stratégies d’anticipation et de réaction aux cyberattaques. L’événement redouté d’une compromission doit, aujourd’hui, faire partie intégrante des risques identifiés et un plan de mitigation doit être anticipé.
Si la meilleure protection contre la cybercriminalité durant l’événement reste la sensibilisation des collaborateurs et du public afin de déjouer en amont les tentatives de phishing, les spams et autres arnaques en ligne, cela ne sera évidemment pas suffisant. Dans ce contexte, la protection des JO sera supervisée par un Security Operations Center (SOC) qui fera office de “tour de contrôle cyber” pour assurer une surveillance en continu. Cette vigie, gérée par Atos, pourra s’appuyer
“sur des outils basés sur l’intelligence artificielle pour détecter tous les signes d’activités suspectes ou malveillantes sur les systèmes des JO, traquer les signes de compromission de manière rétroactive, et orchestrer les réponses aux incidents”, énumère Franz Regul.
Autrement dit, l’enjeu est de détecter les signaux faibles pour contrer les attaquants avant qu’ils ne passent à l’acte.
L’impact potentiel des efforts d’atos en matière de cybersécurité sur le succès des jeux olympiques de paris 2024.
Dans la lignée des éditions précédentes, la menace cyber qui pèse sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 est la perturbation étatique. Avec les risques d’attentats ou autre problème de sécurité intérieure, la cybersécurité ne doit pas s’envisager en silo, mais comme faisant partie intégrante du programme de sécurité de l’événement. Pour Vincent Riou, il est impensable de décorréler la sécurité physique et la cybersécurité et de prendre en compte le caractère de plus en plus hybride des cybermenaces.
« Certains attaquants pourraient être tentés d’attaquer certains systèmes pour pouvoir rentrer dans les enceintes sans droit d’accès, ou provoquer la sortie des spectateurs et leur regroupement à l’extérieur des enceintes protégées, ce qui faciliterait des attaques terroristes. Les cyberattaques deviennent alors des facilitateurs d’attaques à fort impact. La cybersécurité est une partie intégrante, et non à part, du système de sécurité globale des Jeux. ».
Les chiffres ont de quoi donner des sueurs froides aux acteurs chargés du volet cybersécurité des JO de Paris 2024. L’ampleur des attaques menées contre les systèmes lors des derniers JO de Tokyo 2020 a été dévoilée par Daniel Le Coguic, vice-président senior pour le secteur public et la défense d’Atos, responsable du programme structurant
« Sécurité des grands événements et des Jeux olympiques et paralympiques 2024 ».
815 événements de sécurité par seconde ont ainsi été détectés, soit 4,4 milliards durant la période des Jeux… À titre de comparaison, les JO de Rio 2016 n’avaient enregistré « que » 510 millions d’événements de sécurité.
De manière générale, la quantité et le type de cyberattaques auxquels la France devra faire face pendant les Jeux Olympiques de 2024 sont des éléments de sécurité déjà abordés par les fournisseurs officiels de technologie. L’équipe de sécurité du Comité français d’organisation s’est rendue au Japon pendant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 afin de tirer des enseignements des problèmes de sécurité auxquels les hôtes se sont confrontés pendant l’événement.