Blanchiment d’argent : le rôle des regtech
Introduction à la regtech et son rôle dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Blanchiment d’argent : le rôle des regtech. Premièrement, l’évolution de l’environnement réglementaire est l’un des facteurs qui obligent les institutions financières à envisager de revoir leurs scénarios. Par le biais de révisions fréquentes des normes réglementaires, les agences intergouvernementales, européennes et internationales instruisent les États membres et les entités soumises à la législation anti-blanchiment sur les mesures à prendre pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Pour LCB-FT,
« la diversification des acteurs et la multiplicité des banques conduisent à des circuits financiers de plus en plus complexes. »
L’analyse de l’ACPR2 pointe également l’émergence de nouveaux intermédiaires et la démocratisation de l’identité à distance. Les Regtechs ont une carte dans le domaine de la vérification d’identité et de la connaissance client, car cela mobilise beaucoup de ressources humaines dans les banques et les assurances, comme le sont souvent les outils de base : recherche Google, création de tableurs Excel…
La startup KYC3 propose une IA solution La solution est capable de lire 30 000 articles de presse par jour et de créer des rapports basés sur un client donné. D’autres startups se sont engagées à explorer le “dark web” pour vérifier les liens des clients avec des crimes graves. De manière plus prosaïque, de nombreuses personnes sont orientées vers le contrôle automatique lors de la souscription de produits à distance.
Par exemple
La société israélienne Scanovate et sa société britannique Onfido ont développé des outils de reconnaissance faciale pour les documents d’identité. L’utilisateur prend un selfie et le logiciel le compare à la photo de la carte d’identité ou du passeport pour l’authentifier.
Le secteur bancaire est à l’aube d’une renaissance technologique qui changera à jamais notre façon de penser la finance et l’argent. Les industries émergentes telles que FinTech et RegTech tirent déjà parti de l’intelligence artificielle (IA), de l’automatisation des processus robotiques (RPA) et des technologies de blockchain pour fournir des services bancaires. Selon Yahoo, les analystes estiment un taux de croissance annuel composé de 26,87 % pour le marché mondial de la fintech et de 20,3 % pour le marché mondial de la regtech jusqu’en 2025. Finances.
Comment regtech peut améliorer le processus de lutte contre le blanchiment d’argent (AML).
Un autre facteur de stress dans la prévention du blanchiment d’argent est l’examen de pays par le GAFI. Celui-ci a publié en janvier 2020 le Third Enhanced follow-up Report, qui examine les progrès réalisés depuis le dernier examen de pays en 2016. Dans son rapport, le GAFI confirme le respect de 8 des 40 recommandations comme « conforme (C) ». Pour 27 recommandations, la Suisse est » en grande partie conforme (LC) ». Pour 5 recommandations, l’évaluation est « partiellement conforme (PC) ».
La révision des scénarios de détection de lutte contre le blanchiment de capitaux (AML/LBC) n’est pas un processus simple et pourrait conduire à un véritable désastre opérationnel si elle est mal exécutée. Des professionnels expérimentés de l’industrie peuvent vous aider à élaborer de meilleurs scénarios de détection qui conviennent à votre modèle d’affaires. Aider à détecter, gérer et signaler plus efficacement les transactions suspectes tout en réduisant le coût de la conformité réglementaire.
Les solutions de lutte contre le blanchiment d’argent peuvent vous aider à surveiller les personnes, les entités et les transactions pour détecter les activités suspectes, mais sont-elles toujours obligatoires ? Dans la négative, sont-elles toujours nécessaires ou utiles ?
L’utilisation de l’intelligence artificielle (ai) et de l’apprentissage automatique (ml) dans la regtech pour l’aml.
IA et apprentissage automatique : L’un des développements les plus significatifs du paysage des Fintech est l’intégration d’outils à base d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (ML). Au-delà de leurs atouts en termes de vitesse et d’efficacité, les systèmes d’IA et de ML permettent aux entreprises de gérer les gigantesques volumes de données requis pour la conformité financière moderne et de s’en servir pour prendre des décisions plus informées sur les risques. En pratique, les solutions de RegTech qui intègrent l’IA et le ML peuvent repérer des caractéristiques suspectes dans le comportement des clients qu’une supervision classique pourrait ne pas remarquer, voire anticiper des changements dans le profil de risque d’un client.
Avantages
L’IA présente de nombreux avantages : elle peut identifier des modèles bien trop complexes pour être détectés à l’œil nu ou par un contrôle basé sur des règles. L’utilisation de solutions intelligentes dans la surveillance des transactions et la modélisation de la détection permet de réduire le coût du travail manuel et le temps consacré à la surveillance, ainsi que d’accroître la précision des résultats. Dans ce contexte, la combinaison de l’intelligence artificielle avec le système traditionnel de l’AML peut renforcer l’efficacité et la précision du processus de détection des risques.
Un autre domaine dans lequel l’IA aide à respecter les normes de conformité est l’utilisation de l’apprentissage non contrôlé pour la détection des anomalies. Le fait de trouver des incohérences dans les données analysées, au bon moment, peut éviter aux banques de lourdes sanctions financières pour avoir omis des cas de blanchiment d’argent. Certains modèles de comportement plus complexes et inhabituels sont difficiles à repérer ou totalement indétectables par les employés chargés de la conformité. Étant donné que les algorithmes intelligents sont capables d’identifier rapidement les modèles suspects, les institutions financières ont la possibilité de mettre un terme aux activités criminelles avant qu’elles ne s’intensifient. C’est principalement de cette manière qu’un problème ancien et récurrent pourra être résolu par la technologie la plus récente.
Défis et limites de la mise en œuvre de regtech pour AML.
L’adaptation des seuils, la prise en compte des scénarios de couverture, le profilage et les scorings de déviation sont quelques-uns des termes que vous devez maîtriser pour produire des règles aml efficaces et pour augmenter le ratio des alertes réellement positives de votre système.
Centraliser l’information dans une solution unique au lieu de métriques autonomes facilite le travail d’analyste aml en fournissant un contexte visuel approfondi, aidant à établir la matérialité du cas avec des informations détaillées à la vue de leurs yeux.
D’où le recours aux Regtech qui automatisent l’adaptation aux changements réglementaires réguliers et complexes. Elles sont réactives aux contraintes, rationalisent les problèmes, et ont une vitesse d’exécution exemplaire.
L’avenir de la regtech dans l’aml et son impact potentiel sur les institutions financières.
Tout d’abord, parmi les facteurs qui forcent la considération des institutions financières à la révision de leurs scénarios, il y a le paysage réglementaire en constante évolution. En révisant fréquemment les normes réglementaires, les organismes intergouvernementaux, européens et internationaux dictent le rythme de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme aux États membres et aux entités assujetties à la législation AML.
En matière de LCB-FT, « la multiplication des acteurs et la multi-bancarisation aboutissent à des circuits financiers de plus en plus complexes », analyse l’ACPR2, qui pointe aussi l’émergence de nouveaux intermédiaires et la démocratisation de l’identification à distance. Les regtechs ont une carte à jouer dans le domaine de l’authentification et de la connaissance client, car il mobilise dans les banques et les compagnies d’assurances beaucoup de ressources humaines du fait d’outils souvent rudimentaires : recherches sur Google, constitution de tableurs Excel…
La start-up KYC3
Elle propose une solution d’intelligence artificielle capable de lire 30 000 articles de presse par jour et d’établir un rapport articulé sur un client donné. D’autres jeunes pousses promettent d’aller explorer le « dark web » pour vérifier que les clients ne sont pas associés à de la grande criminalité. Plus prosaïquement, beaucoup se positionnent sur les contrôles automatisés lors de la souscription d’un produit à distance. La société israélienne Scanovate et son homologue britannique Onfido, par exemple, ont développé des outils de reconnaissance faciale pour les documents d’identité. L’utilisateur prend un selfie que le logiciel compare à la photo de la carte d’identité ou du passeport, pour l’authentifier.
Le monde de la banque est à l’aube d’une renaissance technologique qui changera à jamais notre perception de la finance et de l’argent. Des nouveautés telles que les secteurs FinTech et RegTech exploitent déjà l’intelligence artificielle (IA), l’automatisation robotique des processus (RPA) et la technologie blockchain pour les services bancaires. Les analystes estiment un taux de croissance annuel composé de 26,87 % pour le marché mondial des FinTech et de 20,3 % pour le marché mondial des RegTech jusqu’en 2025, selon Yahoo ! Finance.
L’importance de la collaboration entre les régulateurs, les institutions financières et les entreprises de regtech dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
L’évolution permanente des méthodes de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme au gré des progrès technologiques contraint les établissements financiers à tout faire pour être en phase avec leurs environnements réglementaires et pour empêcher toute utilisation malveillante de leurs services par les criminels. La complexité croissante des demandes de données dans le contexte financier oblige les établissements à rechercher des technologies adaptées pour lutter contre la criminalité financière ainsi que des solutions logicielles permettant de détecter les menaces dont elles font l’objet et de s’adapter à l’évolution de la réglementation. Ce volet des technologies financières a pour nom technologies réglementaires ou RegTech.
Les banques ne sont pas les seules à être sollicitées, le Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent MROS (Money Laundering Reporting Office Switzerland) l’est également. La montagne de communications de soupçons de blanchiment d’argent augmente d’année en année. En mai 2022, le MROS a publié son dernier rapport annuel.
Les banques et les assurances se heurtent à des limites dans la prévention du blanchiment d’argent, tant en termes de personnel que de rentabilité. Les composants d’intelligence artificielle tels que le Machine Learning simplifient et accélèrent les processus. Notre livre blanc fournit des informations détaillées et montre un potentiel d’économie de 40% sur les faux positifs dans une banque de détail.